Mais qu’est-ce que la « zoothérapie » ?
La zoothérapie, née avec Boris Levinson et son chien Jingles à la fin des années 1950, est une thérapie qui utilise la proximité d’un animal domestique (chien, chat, lapin, cheval, perroquet) afin d’augmenter le bien-être d’enfants ou d’adultes en difficultés sociales ou physiques. . L’effet bénéfique sur le moral et l’anxiété n’est plus à prouver puisque suite à des études faites, nos compagnons sont également acceptés dans certaines maisons de repos et dans certains services hospitaliers cfr Maison Samson à l’UZ de Jette.
Pourquoi de la zoothérapie au sein de l’école Aurore ?
L’attirance naturelle des enfants envers les animaux est instinctive. Le contact quotidien avec ceux-ci, la découverte de son milieu de vie et de ses besoins permettent à l’enfant d’être mis en valeur, renforce son identité et brise son isolement, son estime de soi s’en trouve régénérée. Cette interaction le responsabilise, on remarque chez ces enfants après le contact :
-un bien être
-une meilleure communication et attention avec les pairs
-une réduction de l’angoisse, l’anxiété
-une stimulation cognitive
-une stimulation sociale et sensorielle
-une facilitation de la capacité d’adaptation.
-une création d’un lien de responsabilisation
L’enfant, dès lors, évolue dans un climat concret de respect des besoins physiques et émotionnels de l’animal. Cette « approche du vivant « développe le respect de la nature et l’empathie. En développant l’empathie, nous réduisons les risques de violence scolaire.
L’enfant se trouve en situation de réussite, de non jugement. Toute rencontre doit être articulée autour du non rejet de l’enfant et de son potentiel positif. Les chiens utilisés sont éduqués pour ce travail, ils sont respectueux de la personne, et ne sont bien sûr pas agressifs, quel que soit l’environnement.
Dans le cadre de notre projet d’établissement, depuis 15 ans, et dans la continuité de ce qui est déjà installé via le projet DAS soutenu et financé par la Fédération Wallonie-Bxl, Mme Belien (accueillante) et moi-même, intégrons régulièrement des animaux dans l’école (lapins, chat et chiens).
La sécurité affective des enfants s’en trouve améliorée, ils trouvent un confident qui les soulage dans leur mal être, qui leur témoigne de l’intérêt et leur manifeste de la joie ; réduisant ainsi l’angoisse, l’animal devient porteur d’un devenir plus apaisant et permet l’ouverture à l’autre pair.
De plus, ces contacts permettent de montrer aux enfants d’autres cultures, moins tournées vers l’animal domestique, qu’il ne faut pas les craindre et d’adopter une attitude adéquate en toute sécurité.cfr brochure de l’ONE « L’enfant et le chien, de la sécurité à la complicité ».
Pour certains enfants en difficulté, timides ou renfermés, TDAH ou dysphasiques/dyspraxiques, le contact de l’animal leur permet de s’ouvrir, sa présence leur permet de retrouver une confiance, une atmosphère sereine et chaleureuse qui conditionne dans une large mesure la réussite pédagogique.
Avant de pouvoir faire passer des connaissances, on réconcilie les enfants avec l’école grâce à des animations, pour cela l’animal est un médiateur idéal cfr « L’enfant, l’animal et l’école » du Professeur Hubert Montagner
En ces temps de l’informatique, ce qui se joue dans la relation directe entre l’homme et l’animal, pas un seul « clic » de souris ne pourra le déclencher.
La directrice
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